Dans un contexte de concurrence forte et de volatilité des consommateurs, la fidélisation est une stratégie indispensable pour maintenir et développer les ventes.

1. De la satisfaction à la fidélité

Un client satisfait n’est pas forcément un client fidèle : la fidélité se constate par l’attachement à la marque ou à l’enseigne.

  • La fidélité basée sur l’inertie : le consommateur est fidèle par facilité ou par défaut (ex. : acheter son pain sur le trajet métro/domicile).
  • La fidélité subie : le consommateur est lié par un engagement contractuel (ex. : le forfait téléphonique sur 12 ou 24 mois).
  • La fidélité obligée : le consommateur est fidèle, même s’il est insatisfait, car il n’y a pas d’autre offre (ex. : monopole).
  • La fidélité voulue : le consommateur est fidèle par choix, il donne sa préférence à la marque ou à l’enseigne (ex. : 85 % des clients de McDonald’s déclarent ne pas fréquenter d’autre enseigne).

2. Les enjeux de la fidélisation

  • Maitriser son retour sur investissement : le coût de fidélisation d’un client déjà acquis est beaucoup plus faible que le coût d’acquisition d’un nouveau client.
  • Augmenter son CA : le consommateur fidèle a un panier moyen supérieur au client occasionnel et il est moins sensible aux prix.
  • Bénéficier du bouche à oreille : le client fidèle peut devenir prescripteur de l’enseigne.

3. La stratégie de fidélisation

Elle comprend quatre étapes :

  1. La connaissance du client (pour identifier les opportunités de fidélisation).
  2. La détermination de la cible à viser.
  3. L’élaboration du programme de fidélisation.
  4. La détermination des objectifs et la mesure des résultats.

Exemple : après analyse de ses données clients, Monoprix a modifié son programme de fidélité en rendant les avantages plus lisibles : la fréquentation a augmenté de 5 % en un an.