L’appareil commercial français est très dense (440 000 magasins de commerce de détail) et très diversifié, avec des formats distincts.

1. Les petites surfaces

Il existe diverses sortes de petits commerces :

  • Le commerce alimentaire traditionnel : ce détaillant assure un accueil personnalisé et propose de produits souvent de qualité à prix élevés à (ex. : boulangerie).
  • Le petit commerce spécialisé : d’une surface de moins de 120 m2, il propose une assistance à l’achat, avec un assortiment étroit et profond centré sur un métier (ex. : fleuriste).
  • La bazarette (convenience store) : petite surface urbaine à large horaire proposant un assortment étroit et superficiel de produits de consommation courante (ex. : Daily Monop’).
  • La superette : magasin d’alimentation générale de 120 à 400 m2 proposant un assortiment de base, superficiel, à dominante alimentaire (ex. : Carrefour City).

2. Les moyennes et grandes surfaces

On distingue :

  • Le supermarché : libre-service de 400 à 2 500 m2 proposant un assortiment large et profond en alimentaire, et étroit en non-alimentaire (ex. : Super U).
  • Le supermarché hard-discount : il propose une offre limitée aux produits de consommation de base peu chers et sans aménagement ni service (ex. : Lidl).
  • L’hypermarché : d’une surface de 2 500 m2 au moins, localisé en périphérie, il propose un vaste assortiment (30 000 à 100 000 références) en libre-service et libre-service assisté, à prix divers (bas à élevés) (ex. Géant Casino).
  • Le magasin populaire : magasin de centre-ville de 2 500 m2 en moyenne, proposant un assortiment mixte (alimentaire et non-alimentaire) à prix variables (bas à élevés), avec une offre large de services (ex. : Monoprix).
  • Le grand magasin : de 2 500 à 40 000 m2 implanté en centre-ville, il est organisé en départements avec un assortiment large et profond en équipement de la personne et de la maison, à des prix élevés, avec une offre très large de services (ex. : Le Printemps).
  • La grande surface spécialisée (GSS) : d’une surface de 2 500 m2 ou plus, elle propose un assortiment étroit et profond à prix attractifs, en libre-service assisté (ex. Darty).
  • La GSS discount : implantée en périphérie, elle propose un assortiment étroit et superficiel de produits non alimentaires, à prix bas, parfois composé d’invendus (ex. : Gifi).
  • Le hall de vente de biens d’équipement : il propose une gamme de produits, souvent de marque unique, avec une force de vente spécialisée (ex. : concession Renault).
  • Le « concept store » : boutique souhaitant marquer une rupture avec l’univers concurrentiel en proposant une offre centrée sur un concept original (ex. Résonnances).
  • Le magasin amiral (flagship) : boutique dédiée à la communication de la marque, située sur un lieu prestigieux (ex. : Nike sur les Champs-Élysées).

1. Les formes de commerce atypiques

a) Les unités sans personnel de contact

Ce sont les distributeurs automatiques, borne multimédia, caisses automatiques (ex. : Yatoopartoo, Ximiti – agence bancaire entièrement automatisée).

b) Les ensembles d’unités commerciales

Plusieurs UC partageant des services communs (communication, animations, king…) sont regroupées sur un même espace. On distingue plusieurs formes :

  • La galerie marchande : quelques magasins spécialisés de proximité.
  • Le centre commercial de quartier : boutiques spécialisées adossées à un supermarché.
  • Le centre commercial intercommunal d’intérêt local : même concept mais les boutiques sont adossées à un hypermarché.
  • Le centre commercial régional : doté d’une vaste zone de chalandise, il dispose de plusieurs locomotives (hypermarché, GSS…), d’équipements et de services (ex. : Parly 2).
  • Le centre de magasins d’usine : il regroupe des magasins vendant à prix réduits des fins de séries ou des seconds choix de produits de marque (outlet) (ex. : Usine Center).
  • Les parties d’UC (corner ou shop-in-shop) : localisées dans les UC, elles sont identifiables à leur propre enseigne et constituent un centre de profit autonome (ex. : Chanel chez Printemps).